Cette phrase m’a été dite la 1ère fois par mon frère et elle est devenue depuis lors une sorte de crédo pour moi.
Bref intermède sur ma vie : J’ai toujours été considérée comme une « littéraire ». J’aimais les chiffres mais je préférais les mots. J’avais une verve qui étonnait mes cousins –rois des raps battles. J’aimais lire et j’adorais l’idée d’améliorer et d’accroître mon vocabulaire. J’ai fini par me convaincre que le métier que je devais exercer avait un lien avec les mots ou du moins n’avait aucune corrélation avec les chiffres. Pourtant paradoxalement je rêvais de l’expertise-comptable ou de la pédopsychiatrie.
Et maintenant que ça fait plusieurs années que j’exerce mon métier, mon intérêt pour les mots s’est affadi –mon vocabulaire s’est réduit- et ma curiosité pour les chiffres s’est intensifiée. Et je trouve magnifique d’avoir la chance dans ce pays de pouvoir faire des cours du soir, des cours par correspondance et que des dispositifs tels que le DIF, le CIF, la VAE existent.
J’ai opté pour les cours du soir et par correspondance, franchement ça nécessite une sacrée organisation et du soutien familial. Mais quand je pense à mon futur métier et à mes supers copines des cours du soir- femmes volontaires, courageuses et si admirables- je me dis que la vie est vraiment une course de résistance où la motivation doit rester un des maîtres- mots.
Allez, je vais dormir, demain mon 1er examen vers l’expertise continue.
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