Je suis nulle pour  juger les plats salés sauf s’il y a de réelles différences. Par exemple  si on me dit  d’associer à l’aveugle  un colin à la sauce à base d’oseille à un traiteur poissonnier, à mon mari ,à une de mes amies voire au rayon surgelé d’une grande surface, j’avoue que je ne saurais pas.

Par contre, je peux (presque) dire que je suis un fin gourmet du sucré. Je ne suis pas douée pour cuisiner les plats sucrés mais ma bouche sait découvrir leurs différentes saveurs.  J’ai testé environ une vingtaine de boulangeries, pâtisseries, boulangeries-pâtisseries (oui j’avoue je suis gourmande) de ma ville et je peux dire lesquelles font leurs viennoiseries ou leurs pâtisseries elles-mêmes, lesquelles réchauffent ce que font d’autres…Et ce que j’aime entre autres chez ceux qui font leurs pâtisseries eux-mêmes c’est l’originalité. Ils inventent des recettes, ils testent des goûts. Et il y a un pâtissier –parmi d’autres- qui me fait particulièrement craquer (en tout bien tout honneur bien sûr). Ce qu’il fait est tellement bon que pour mon mariage, pour les gâteaux c’est lui que j’ai choisi et c’était un choix non négociable.

Et pour la Saint-valentin j’aime bien aller voir ce qu’il propose " bouhouhou, elle fête la Saint-Valentin".

Donc oui j’aime bien aller chez ce pâtissier le jour de la Saint-Valentin car c’est le seul jour ou presque où il y a des entremets ou autres en forme de cœur. Oui ça peut faire un peu niais mais j’aime. Cette année j’ai acheté deux petits cœurs : un qui était fait d’une mousse de framboise, délicieux à tomber par terre et le second avec 2 mousses de 2 chocolats différents et de la praline mais là c’était un peu écoeurant

Oui je sais lire ce titre fait autant mal aux yeux qu’au cerveau mais faut bien cet exercice pour parler de ce que m’inspire le thème casse-tête « à l’envers » proposé par Sherry : le pot-au-feu.

Je prends « à l’envers » dans la signification « sens inhabituel ». Mon mari m’a fait un pot-au-feu !!!! Ceci n’est pas un article sur le partage des tâches mais c’est inhabituel parce que bien que mon mari cuisine très souvent- merci belle-môman (je suis un peu flagorneuse sur les bords)- il n’avait jamais fait de met vraiment compliqué ou qui nécessite de mijoter. Pourtant ça faisait des années qu’il me promettait un pot-au-feu –car oui je l’avoue je n’avais jamais mangé ce plat-. Mais j’étais au bord du dégoût, je déteste des légumes, je n’en mange que parce que c’est nécessaire.

Donc quand il m’a dit « je vais te faire un pot-au-feu », j’ai demandé « et c’est quoi ? », « il y a du navet », j’ai commencé à me dire que je c’étais le moment idéal pour faire mon régime, « du poireau », mes genoux se sont fléchis de désespoir, « de la carotte, du céleri…. », Là mes oreilles n’entendaient plus  et ma bouche était sèche de dégoût.

Mais finalement il a quand même fait son pot-au-feu. Wow !!!! Savoureux, délicieux, j’ai aimé. Les légumes n’avaient plus le goût de légumes, un envers délicieux pour moi. En plus c’est un plat dont les ingrédients, au fil des jours se mettent à l’envers du jour précédent. Oui vous vous demandez ce que je veux dire par là, j’explique. Il est nécessaire de bien s’asseoir, c’est long et j’avoue un peu tiré par les cheveux.

Le dimanche, le pot-au-feu a été cuisiné et le soir il a été dégusté en tant que tel. Puis pour le lundi midi, mon mari a mixé une partie des pommes de terre qui avait été cuites dans le pot-au-feu et haché la viande, et il en a fait un hachis parmentier. Et pour le soir il a mixé les légumes que nous avons mangés en potage. Même chose le mardi. Pour le mercredi midi, il a fait frire le reste des pommes de terre dans du beurre et des oignons qui eux aussi avaient un peu cuit dans le pot-au-feu et il les accompagnées d’un morceau de lard pour lui et de poule pour moi qui avaient eux aussi mitonnés dans le pot-au-feu dimanche.

Ce plat recyclable, délicieux, aux légumes au goût de viande qui peut se mettre à l’envers (opposé au sens ordinaire) m’a convaincue. Et en plus au bout du compte, les légumes n’avaient plus de légumes que le nom car après autant de chauffage –réchauffage, leurs propriétés étaient complètement à l’envers.

Notre fille mange désormais tout le temps comme nous. Il y a de nombreux avantages à ce fait .Je mets beaucoup moins de sel quand je cuisine et je suis devenue la reine (un peu d’humilité : disons la princesse ou plutôt une des princesses) des épices : la marjolaine ? Bonne dans des soupes ; les clous de girofle ? Délicieux dans des marinades  etc. etc.…Ouai je frime un peu.

En plus, il y a un peu plus de place dans le congélateur et sur les étagères : les 30 petits pots en verre qu’on utilisait pour faire des recettes maisons sont maintenant dans un carton très loin.

Et quand nous avons estimé au vu du nombre de dents et de l’intérêt de notre fille qu’il était temps qu’elle mange comme nous, nous avons acheté des couverts dédiés aux enfants. Ils sont assez marrants. Le couteau n’a de couteau que le style car pour des raisons évidentes, il n’est pas tranchant ; la fourchette ne peut pas attraper les grains de riz, ni de haricots, ni de lentilles, ni ni ni ni des tas d’autres choses donc quand ma fille a absolument envie d’attraper un grain et qu’elle appuie sa cuillère partout dans l’assiette, tout rebondi et tout tombe par terre et dans ses cheveux ; c’est un plaisir de tout ramasser. Mais j’ai trouvé ma technique, je mange sans lunettes ; donc quand il y a des choses par terre je dis à mon cher époux : « je n’ai pas mes lunettes donc je ne suis pas sûre de tout ramasser, tu veux bien le faire, pour des raisons d’hygiène Amoré mio (hihihihi) ». Et en ce qui concerne la cuillère, je trouve cet objet un peu trop gros ; d’après ce que j’ai lu c’est pour qu’au moins 50% de ce que l’enfant prend dans son assiette atterrisse dans sa bouche ; c’est sûr que là le résultat est assuré.

Ma fille est plutôt douce et calme. Bien que comme de nombreux enfants, elle aime crier de temps à temps. Par exemple, son mot favori en ce moment c’est « allo » ; donc à tout moment c’est « aaalllooo, aaalllooo » ; quoi les voisins vous n’avez pas entendu ? Je recommence «AAAaaallllllOOOOO, papaaaaa » ; quoi les gens dans la rue, vous n’avez pas entendu ?: « AAAAAAAAAAALLLLLLLLLLOOOOOOOOOOO, MAMAN ». Bref des cris qui font plaisir au tympan. Main en dehors de ces moments, elle parle de manière très paisible.

Et non seulement elle est toute (trop ?) douce dans sa manière de parler, elle l’est également dans son comportement. C’est super selon certaines personnes de mon entourage : un enfant facile. Oui c’est super pour nous ses parents mais j’appréhende le fait que sa douceur lui cause des peines.

Par exemple, à la garderie, elle aime bien jouer avec des voitures et la plupart du temps ce sont les petits garçons qui les ont et souvent ils la poussent quand elle tente d'en prendre une. Mais aucune réaction de sa part. J’ai un petit neveu qui a 8 mois de plus qu’elle et qui –bien qu’il aime bien jouer avec elle - lui arrache tous les jouets dont elle se saisit. Et quand il le fait, elle va juste vers un autre jouet mais lui il continue pour attraper ce nouveau jouet donc à un moment, un adulte doit intervenir.

Une amie m’a dit que c’est peut-être parce que ma fille est …une fille. Mais cette raison est selon moi inexacte. Nous avons (« nous » pour mon mari et moi ; je ne me pluralise pas ; du moins pas encore) une nièce de 3 ans et qui a toujours été une vraie guerrière. C’est une vraie dominatrice. Et une autre une nièce, née 1 mois après notre fille et qui a un frère jumeau. On peut presque dire que c’est elle qui domine son frère ; elle est plus énergique que lui.

Je ne veux pas que ma fille soit agressive car je trouve que la douceur (qualité que je n’ai (malheureusement ?!) pas) est un joli trait de caractère. Mais je veux qu’elle sache dire « non » ou récupérer un jouet qu’on lui a arraché.

 Pour le casse-tête de la semaine ,le thème choisi par Sherry est « cartes » . Celles qui font partie de mes essentielles  appartiennent aux familles : SD, MMC, MS… Leurs capacités sont de plus en plus importantes : 256 MO ?!Nonc’est de la rigolade ça maintenant, on veut du Go :8, 16,32, 64 voire plus ,plus tard.

Chaque fois que j’ai du choisir un téléphone, un appareil photo ou un ordi, je me suis renseignée entre autres sur la capacité de la mémoire. Et quand je l’estimais insuffisante , je cherchais des

J’en ai un petit nombre dans divers appareils. Mais pourquoi un tel attrait pour ces cartes ?

C’est vrai que pour l’instant ma mémoire ne me fait pas trop défaut : mes yeux se souviennent de ce qu’ils ont vu, mes oreilles de ce qu’elles ont entendu, mes mains de ce qu’elles ont touché, mon nez de ce qu’il a humé, mon cerveau de ce qu’il a vécu.

Mais les cartes mémoire sont pour moi nécessaires car elles immortalisent ce que je n’ai pas pu vivre à fond. Dès que je reçois des photos des membres de ma famille que je vois peu par mail, vite vite j’enregistre sur une carte mémoire. Quand je lis certains sms aux mots magnifiques  avant que mon téléphone ne sature, vite vite j’enregistre sur une carte mémoire, quand mon mari m’envoie un mms avec une photo de notre fille faisant un truc qu’elle fait pour la première fois, wow vite vite carte mémoire. C’est un peu comme un album, un cahier de souvenirs